Comment donner une seconde vie à un cadran de comtoise !
Lors de mes études d’Arts appliqués et d’histoire de l’art, le nom de Dali résonna ! Connaissez-vous ce personnage si extravagant et si célèbre qui fit parler de lui jusqu’à la fin des années 80 ? Sa biographie laisse apparaître son évolution artistique, riche, dense et diversifiée. Étudiant aux Beaux-Art, il teste différents mouvements artistiques. Ouvert au monde, Salvador Dali fait des rencontres riches humainement et artistiquement. La légende du peintre surréaliste commence à partir de 1929. Il est vrai que ce mouvement intellectuel, littéraire et artistique est identifié en 1924 par André Breton.
Qui est le maître du surréalisme ?
Rassurez-vous ! Je ne vais pas vous raconter la vie surréaliste de cette célébrité !
Portrait de Salvador Dali !
Un voyage dans l’univers de Dali !
Où se trouvent les œuvres de Dali ?
Quelle chance d’avoir parcouru le musée de Salvador Dali situé à Figueres en Espagne. Quel extraordinaire lieu théâtral que le maître du surréalisme a conceptualisé, orchestré et bâti à son image, avec l’aide de l’architecte espagnol, Emilio Pérez Piñero. Un endroit spectaculaire, dédié à ses œuvres : peintures, sculptures, dessins. C’est grâce au maire de Figueres dans les années 60, M. Ramon Guardiola que le théâtre-musée de Dali a vu le jour.
Et que dire de sa demeure à Portlligat proche du port de Cadaqués en Catalogne ! Époustouflante ! La visite est surréaliste ! Le couple très fusionnel va faire évoluer cette maison modeste de pêcheur en fonction des inspirations grandissantes du peintre. Elle va subir une métamorphose au fil des années.
La visite de la maison de Dali !
Qui est la muse de Dali ?
À la mort en 1982 de son épouse et muse nommée Gala, sa Madone de Portlligat, Dali quitte leur maison définitivement. Désœuvré, il déclare : « mes beaux jours sont désormais passés ! ». Dès lors, l’habitation reste fermée très longtemps. Laissée dans l’état comme figée ! La demeure du couple Dali devient un musée en 1997.
Dès l’instant où vous franchissez le seuil de la porte, vous pénétrez dans un endroit surprenant ! Son empreinte artistique est partout ! Dans son atelier ses tableaux restent inachevés !! Vous ressentez incontestablement la présence de Dali. Il se peut qu’il se promène dans son jardin. Regardez là-bas ! Il est allongé dans une chaise longue sous son parasol.
L’atelier du peintre Dali !
Que d’émotions ! Imaginez-vous dans son atelier, l’univers intime et artistique du peintre. Cela ressemble à un cabinet de curiosité ! Regardez attentivement… ici des tableaux, là des fioles, les pinceaux disposés sur sa table, là-bas rangés dans des étagères les pigments et flacons, de part et d’autre des objets hétéroclites, …
Cela m’a profondément émue ! Je me suis même questionnée : qu’est-ce que Dali aurait bien pu innover à l’ère du numérique ?
Portraits du personnage Dali !
À l’heure de Dali ?
À mon retour de ce magnifique et extraordinaire voyage, les idées plein la tête, je voulais rendre hommage, à ma façon, à ce peintre si excentrique ! De quelle manière ? Connaissez-vous le tableau Persistance de la mémoire ? Cherchez dans votre culture artistique ! … Les montres molles ! Vous les visualisez ? Tic-tac, tic-tac… !
Sans plus tarder, me voilà en pleine réflexion dans mon atelier ! Je suis devant un stock de cadrans d’horloge de comtoises ! Qu’est-ce que vous devinez la suite ? En pliant les cadrans d’une certaine manière, j’ai pu obtenir, un support pour téléphone et pour tablette. Dans ma conception, l’idée m’est venue de prévoir une encoche pour y glisser un câble USB de chargeur de téléphone. Futé, non ?
Support de téléphone et de tablette !
Le temps est à l’innovation ! Détournement d’objet réussit avec ce cadran de comtoise, transformé en support de smartphone et de tablette. C’est une création signée la Souris by RICTUS®, la marque est déposée. La réalisation est soignée et nécessite un savoir-faire, de l’outillage ! Vous pouvez trouver l’objet à vendre sur la boutique de RICTUSHOP sur le site www.rictus.fr.
La Comtoise à Fours depuis 1972 !
Une étrange coïncidence ! C’est en transformant les cadrans d’horloge de comtoises, en supports de téléphone et de tablette, que j’ai remarqué qu’elles sont signées et datées de 1972. Or, l’architecte espagnol, Emilio Pérez Piñero qui a réalisé les travaux de la maison devenue musée de Dali, est mort en 1972. Troublant non ?